Avec des taux d’intérêt de plus en plus bas et des prix sur une pente constante, les étoiles sont toujours alignées pour le marché immobilier français, selon une étude publiée par Century 21. Un peu plus d’un million de transactions ont même été atteintes en 2019. Le marché immobilier français fonctionne à plusieurs vitesses.

Ventes

Les notaires estiment que le chiffre d’affaires de l’année 2019 a été de 985 000 euros, un record. Ils parlent d’un marché immobilier en confiance. Toutes les agences font état d’une forte progression du volume des ventes entre le premier semestre 2018 et le premier semestre 2019 : +7 % pour Laforêt, +10,50 % pour Century 21, +11 % pour ERA Immobilier et +14 % pour ORPI. Néanmoins, comme l’ont souligné les notaires dans le passé, si c’est mesuré en rapport avec l’augmentation de logements d’environ 1 % par an depuis 2000, les ventes restent proportionnellement les mêmes qu’il y a 20 ans. Selon Century 21, alors que les deux tiers des ventes ont porté sur l’achat d’une résidence principale, les ventes à des fins d’investissement ont représenté 26 % des transactions (34 % en Ile-de-France). Les ventes aux investisseurs ont augmenté de +32 % sur l’année, après avoir progressé de 17 % sur la période précédente.

La demande d’immobilier est généralement attribuée au maintien de taux hypothécaires très bas, avec des prêts disponibles à partir d’un peu plus de 1 %. Comme l’indique Century 21 : « Grâce aux conditions de crédit généralement avantageuses, les intentions d’achat sont particulièrement nombreuses, les ménages étant conscients de la possibilité qu’ils ont d’acheter à des conditions exceptionnelles qui leur permettent d’emprunter à un taux inférieur à l’inflation. » Selon l’observatoire des taux hypothécaires, après avoir battu le précédent record, avec un taux moyen de 1,29 % en mai, le taux moyen a de nouveau baissé pour atteindre 1,25 % en juin.

Grandes villes

Selon la tradition, la ville de lumière (Paris) dépasse largement les autres régions en termes de prix. En Ile-de-France, les prix grimpent à 2,2 % en moyenne. Le mètre carré est alors aux alentours de 3 501 euros. Si les acquéreurs franciliens ont cependant un budget stable, ils sont contraints de revoir leurs demandes à la baisse. Ils devront alors viser des logements moins grands. La surface moyenne acquise diminue ainsi de 2,4 m2 à 79,4 m2. Il est à noter que le marché est beaucoup plus calme en dehors de la région parisienne et de ces grandes villes. En province, les prix sont stables (+ 0,7 % à 1 923 euros). Le mètre carré progresse légèrement (+ 1,2 % sur un an sur l’ensemble du territoire, à 2 545 euros le m2) plus généralement au niveau national.

Voilà alors où en est le marché de l’immobilier en France et comment il devrait se porter durant les années qui vont suivre. Il a encore de beaux jours devant lui.